Et voici le fameux article :
lanouvellerepublique.fr a écrit:
Un charnier médiéval sous la rue Charles-Gille
Les travaux de dévoiement des réseaux du chantier du tram ont mis au jour une fosse commune qui date du Moyen Age. Le témoignage d'une épidémie ?
Ils dormaient là depuis plusieurs siècles, avant que le chantier du tram ne vienne les déranger dans leur sommeil éternel ! Rue Charles-Gille, à proximité de la gare SNCF, les travaux de dévoiement des réseaux couplés à une campagne de fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour une nécropole médiévale a priori postérieure au XII e siècle, le long d'un chemin qui menait de la ville médiévale jusqu'à la léproserie de Saint-Lazare, qui a fait elle-même l'objet de fouilles voici quelques années.
Morts de la peste ou du choléra ?
Les représentants de l'antenne tourangelle de l'institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) et ceux du service d'archéologie du conseil général, qui sont à pied d'oeuvre ensemble sur ce site, avaient dégagé, hier après-midi, les ossements d'une quinzaine d'individus, sur une petite section de 12 m 2 , à 2,50 m de profondeur.
Il n'est pas exclu qu'ils en trouvent d'autres, car les squelettes sont empilés les uns sur les autres. « Il s'agit probablement d'une sépulture commune, peut-être liée à une épidémie », estime Philippe Blanchard, le responsable de ces fouilles. La peste ou le choléra ? Il faudra attendre le résultat d'analyses ultérieures pour le savoir. Il peut aussi s'agir de décès liés à un accident ou des faits de guerre. Une certitude : les morts ont été inhumés en même temps.
Dans l'immédiat, l'équipe de l'Inrap va enlever les ossements, les photographier puis les laver avant de les diriger vers les laboratoires compétents, en particulier celui de paléobiochimie moléculaire, à la faculté des sciences de Marseille. « Si les défunts sont morts de la peste, on le saura car le bacille reste inscrit dans les ossements, même s'il n'est plus actif », explique l'anthropologue Murielle Delémont, également mobilisée sur le chantier.
Quant à la nécropole gallo-romaine du I er ou du II e siècle de notre ère qui se cacherait aussi dans le secteur, les archéologues n'en ont pas trouvé de trace pour le moment. « Elle se situe probablement plus à l'Est, avance Philippe Blanchard. Pourquoi pas sous la gare SNCF ? » En l'occurrence, il ne s'agirait pas de squelettes mais d'urnes funéraires, puisque nos ancêtres gallo-romains incinéraient leurs morts. « C'était la mode de l'époque », souligne le chef d'équipe. Qui a dit que l'histoire était un éternel recommencement ?
à suivre
Pas de retard pour le chantier
En principe, cette découverte ne devrait pas retarder le chantier de dévoiement des réseaux, du moins si la météo continue à se montrer favorable comme c'est actuellement le cas. D'ailleurs, pour ne pas perdre de temps, l'Inrap a divisé ses forces : tandis qu'une équipe dégage les squelettes, une autre continue à sonder le sous-sol de la rue Charles-Gille, au fur et à mesure de l'avancement des travaux.
Christophe Gendry
Le lien vers l'article (avec une vidéo) :
http://www.lanouvellerepublique.fr/ACTU ... rles-Gille[Point Travaux] 23 mars 2011Tours
Carrefour de la MarneRAS
La suite :
http://letramdetours.blogspot.com/2011/ ... -2011.htmlJe profite de ce post pour vous annoncez que Jean Royer est mort cet-après midi à Chambray (Trousseau) à l'âge de 90 ans ...
Bonne soirée,