Agglobus a écrit:
La personne que j'ai interrogé évoquait aussi une halte SNCF au bout du boulevard Tonnellé, donc à proximité immédiate de la ZAC du Plessis et de la nouvelle Fac de Médecine, avec un barreau du T2 possible (probablement un service sur deux ou trois terminus à cette halte ?).
Pour drainer du monde, il serait logique de faire passer le T2 sur la rue Giraudeau puis boulevard Béranger, bien que je sois dubitatif face à cet itinéraire aussi... J'aurais plus vu un itinéraire Gare > Anatole France > Fac des Tanneurs > Boulevard Preuilly > CHU Bretonneau > Casernes. Mais un terminus là bas, à part de le pousser (comment ?) jusqu'à Rabelais (correspondance bus), je ne vois pas trop l'intérêt. C'est plus une mesure destinée à dire "regardez le beau quartier, il est bien desservi !" mais cela peut finir comme Monconseil...
Par contre, un tram à l'ouest risque de redynamiser l'ensemble, qui n'est desservi que par les lignes 4 et 15 et dans une moindre mesure, 3 et 5. Et une meilleure accessibilité pour le CHU, qui n'a qu'un passage aux 10min au final, dans chaque sens... Si les TCSP sont performants, nulle doute que le trafic voiture sera réduit autour, ce qui ne serait pas un mal...
Mouais, ces histoires de nouvelles haltes sur le réseau ferré national ... Peut-être que le passage à la métropole et les nouvelles compétences changeront quelque chose, mais cela fait trente ans qu'on en parle. Qu'on fasse déjà celle du carrefour de Verdun, autrement plus intéressante. Et j'ajoute que si cette halte est desservie par un tram sur trois, ça ferait peut-être 40 trams par jour. Pour combien de trains s'arrêtant à cette halte ? Les quelques TER qui vont vers Châteaudun, Château-du-Loir, Saumur et Bressuire ?
Cela fait trente ans qu'on parle de tram-train, trente ans que l'on ne se donne pas les moyens de le faire, et trente ans que l'on ne voit pas passer - côté public - le moindre début d'étude disant combien de voyageurs est-ce que cela pourrait concerner. Ce n'est pas qu'une question de maîtrise d'ouvrage ou d'autorité organisatrice. Je pense que le problème est surtout d'admettre que le modèle de Karlsruhe n'est absolument pas transposable à Tours, qu'on est au coeur d'une étoile ferroviaire mais qu'il est illusoire et mensonger de prétendre développer un réseau de RER, parce que quelque soit le report modal, on fera toujours circuler des rames à peu près vides, simplement parce que les bourgs desservis totalisent 2000 ou 3000 habitants. Nous ne sommes simplement pas assez riches pour ça, et la culture technicienne ou la volonté politique n'ont rien à voir avec ça.