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La gare routière s'agrandira rue Édouard-Vaillant

La mise en place d’un pôle d’échange multimodal à la gare de Tours va entraîner une réorganisation-extension de la gare routière, rue Édouard-Vaillant.


Les travaux de réaménagement engagés au niveau de la place du Général-Leclerc, devant la gare SNCF, constituent la première phase d'une mutation importante de ce secteur, appelé à devenir un pôle d'échange multimodal (*). Une évolution qui implique, à court ou moyen terme, une reconfiguration de l'actuelle halte routière, utilisée notamment par les autocars du réseau départemental Fil vert.

La municipalité entend revoir son fonctionnement pour qu'elle ne devienne qu'un point de montée et de descente des voyageurs. Conséquence : les autocars, qui n'y stationneront plus que pour une durée limitée, vont devoir se trouver un nouveau point de chute. Le projet, évoqué lundi soir lors du conseil municipal, consiste à les faire migrer sur le parking des Peupliers, situé rue Édouard-Vaillant (à un kilomètre environ du parvis de la gare SNCF) et déjà utilisé comme gare routière par des sociétés comme Eurolines. Pour absorber cette montée en puissance, le site sera donc réaménagé et étendu. La Ville, la SNCF et RFF, propriétaires des parcelles concernées, vont cofinancer une étude (à 20.000 € HT) pour définir le dimensionnement de cette opération, susceptible de se concrétiser d'ici deux à trois ans.
« Un permis de construire pourrait être déposé dans dix-huit mois », indiquait il y a quelques jours le maire, Jean Germain. Cette refonte-agrandissement de la gare routière du parking des Peupliers devrait en effet aboutir à la « couverture » de cet espace de stationnement et à la réalisation de bureaux.

Passerelle Fournier : bientôt l'épilogue

Parallèlement, le dossier de la passerelle piétonne Fournier, postée à proximité du parking et assurant la liaison entre les quartiers Velpeau et du Sanitas, va connaître son épilogue. Réhabilitation de l'ouvrage existant (avec un accès rendu possible aux vélos et personnes à mobilité réduite) ou reconstruction d'un nouvel équipement de 116 m de long, « le choix sera opéré dans les mois à venir », confirme Pierre Texier, l'adjoint chargé de la circulation.
La conseillère municipale Khadra Mouri (opposition), qui milite pour une reconstruction, a tâté le terrain auprès de Jean Germain, lundi soir, pour savoir quelle solution semblait se dessiner. Le maire a laissé planer le suspense : « Ce sera aux ingénieurs… et à l'état des finances de le dire ! »

(*) Avec le train, le tramway, les bus mais aussi les vélos, car l'implantation d'une « vélostation » (espace de stationnement et de réparation pour deux-roues) est prévue sur le site.

Johan Guillermin