Bus37 a écrit:
Bonjour,
Je ne voulais pas créer un nouveau sujet donc j'ai ressortis celui-là.
Hier j'ai été faire quelques vidéos de bus et un chauffeur n'a pas trop apprécié. Il s'est arrêté et m'a demandé ce que je faisais et quand je lui ai répondu, il m'a regardé comme un extraterrestre !
Il avait bien la cinquantaine donc je peux comprendre que si çà fait des années qu'il fait çà qu'il ne soit plus très enthousiasmé par son métier. Etant plus jeune, il m'arrive parfois d'en avoir marre de mon métier, alors je peux comprendre.
Il est resté courtois et poli, pas de problème de ce côté-là. Par contre, il m'a demandé si j'avais le droit de filmer comme çà car comme il m'a dit, lui il n'a pas forcément envie d'être filmé, ce que je comprend très bien. En étant sûr de rien, je lui ai dit que je le pouvais tant que çà restait pour un usage privé et non pour une diffusion publique.
Là je viens de regarder sur internet et apparemment je n'avais pas tort.
Quel est votre avis sur ce sujet ?
Bonjour,
Extrait de la CNIL :
Citation:
... D'une manière générale, la reproduction et la diffusion de l'image ou la vidéo d'une personne doivent respecter les principes issus du droit à l'image et du droit à la vie privée.
Les principes issus du droit à l'image :
Le droit à l'image permet à toute personne de s'opposer - quelle que soit la nature du support utilisé - à la reproduction et à la diffusion, sans son autorisation expresse, de son image. L'autorisation de la captation ou de la diffusion de l'image d'une personne doit être expresse et suffisamment précise quant aux modalités de l'utilisation de l'image (pour quelle finalité l'autorisation a-t-elle été donnée, quelles sera la durée de l'utilisation de cette image ?).
Dans le cas d'images prises dans les lieux publics, seule l'autorisation des personnes qui sont isolées et reconnaissables est nécessaire. La diffusion, à partir d'un site web, de l'image ou de la vidéo d'une personne doit respecter ces principes. Le non-respect de cette obligation est sanctionné par l'article 226-1 du code pénal qui prévoit un an d'emprisonnement et 45 000 € d'amende. Pour autant, lorsque la capture de l'image d'une personne a été accomplie au vu et au su de l'intéressée sans qu'elle s'y soit opposée alors qu'elle était en mesure de le faire, le consentement de celle-ci est présumé ...
http://www.cnil.fr/linstitution/actualite/article/article/lutilisation-de-limage-des-personnes/